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GAZA

11 janvier 2009

Palestine

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Gaza: la mission de l'Union européenne part au Proche-Orient après un couac diplomatique

"La situation sur place est très mauvaise, nous espérons parvenir des progrès mais nous savons que ce sera difficile", a dit M. Schwarzenberg avant de décoller pour le Caire, puis Jérusalem, Ramallah et Amman.

Samedi soir, une déclaration du porte-parole du Premier ministre tchèque Mirek Topolanek, en charge depuis quatre jours de la présidence tournante de l'UE, a provoqué l'émoi: elle jugeait l'opération terrestre lancée par Israël "défensive plus qu'offensive".

"En ce moment, nous comprenons que cette action fait partie de l'action défensive d'Israël, (...) nous comprenons que c'est plus défensif qu'offensif, et c'est la position du Premier ministre tchèque pour la présidence de l'UE", a déclaré Jiri Frantisek Potuznik, le porte-parole du gouvernement tchèque pour la présidence de l'Union européenne.

Moins d'une heure plus tard cependant, le ministère tchèque des Affaires rectifiait le tir avec un communiqué beaucoup plus critique à l'égard d'Israël: "Même le droit indéniable d'un Etat à se défendre lui-même n'autorise pas des actions qui affectent massivement les civils", a déclaré le chef de la diplomatie Karel Schwarzenberg, dans ce communiqué publié sur le site de la présidence tchèque.

De nombreux médias n'ont cependant retenu que la première déclaration et souligné son parti pris pro-israélien, potentiellement préjudiciable pour des négociations équilibrées.

Dimanche, M. Schwarzenberg a souligné à la télévision publique que la seule déclaration valable était celle des Affaires étrangères, la précédente étant "un malentendu" provoqué par une erreur du porte-parole de M. Topolanek - "malheureusement, une erreur très grave". Il a aussi estimé que "la République tchèque n'a(vait) pas à s'excuser".

Peu après, la Fondation Kadhafi a demandé à Tripoli de suspendre ses relations avec Prague si les dirigeants tchèques ne s'excusaient pas. Pour l'organisation dirigée par Seif al-Islam Kadhafi, le fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, la déclaration de M. Potuznik est "une insulte pour les martyrs palestiniens et les blessés".

Au même moment, le porte-parole s'excusait personnellement dans un communiqué: "Je voudrais m'excuser pour le malentendu qui s'est produit le 3 janvier 2009 pour la déclaration de la présidence tchèque", a-t-il dit.

Dimanche, au départ de Prague, les membres de la mission européenne dépêchée au Proche-Orient se sont surtout focalisés sur l'urgence d'un cessez-le-feu.

"Il est absolument nécessaire que les violences cessent des deux côtés", a déclaré la commissaire européenne aux Affaires extérieures Benita Ferrero-Waldner. "Nous allons nous battre pour cela. Nous allons essayer de faire le maximum", a-t-elle ajouté en déplorant la "catastrophe humanitaire" provoquée par la fermeture des frontières du territoire de Gaza.

"Le plus important est d'avoir un cessez-le-feu, c'est tout. Il n'y a pas d'autre issue", a estimé le ministres français des Affaires étrangères Bernard Kouchner.

M. Schwarzenberg, lui, a surtout insisté sur l'urgence humanitaire en rappelant que la délégation partait "en ligne avec la position commune décidée à Paris" par les 27, fin décembre.

Les troupes israéliennes appuyées par des chars et des hélicoptères sont entrées dans la bande de Gaza, après huit jours de bombardements qui ont déjà fait plus de 500 morts chez les Palestiniens.


L'Europe manifeste contre ''l'offensive'' israélienne

Israël  |  Source : 7SUR7  |


Des milliers de personnes ont manifesté samedi dans les grandes villes européennes pour réclamer l'arrêt de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, notamment plus de 20.000 personnes à Paris, où ont eu lieu des heurts avec la police en fin de journée. D'autres manifestations ont également eu lieu ailleurs dans le monde.

En France, les manifestants étaient entre 21.000 selon la police et 25.000 selon les organisateurs dans la capitale française, rassemblés à l'appel d'un collectif regroupant associations, partis de gauche et syndicats.

Complices
"Nous sommes tous des Palestiniens, Israël assassin" ou "Gaza, Gaza, on est tous avec toi", scandaient-ils. "La communauté internationale est hypocrite. La politique (du président français) Sarkozy est largement complice", a déclaré Olivier Besancenot, le leader de la Ligue communiste révolutionnaire (extrême-gauche), présent dans la manifestation comme la dirigeante du Parti communiste français (PCF) Marie-George Buffet.

Alors que le cortège se dispersait, quelque 200 à 300 manifestants ont tenté de rejoindre l'ambassade d'Israël mais en ont été empêchés par plusieurs barrages de police. Plusieurs voitures ont été brûlées et la situation était toujours tendue en fin de journée. Des manifestations ont également rassemblé des milliers de personnes dans nombre de villes françaises, notamment entre 8.000 et 15.000 à Lyon (centre-est), entre 4.000 et 15.000 à Marseille (sud-est).

Lancé de chaussures
A Londres, les manifestants ont formé l'un des plus importants défilés dans la capitale britannique depuis ceux organisés contre la guerre en Irak. Les manifestants étaient entre 10.000 et 12.000 selon la police, et plus de 60.000, selon la coalition pacifiste Stop the War, l'un des organisateurs avec la Campagne pour la Palestine et l'Initiative des musulmans britanniques (BMI).

Plusieurs personnalités, comme la chanteuse Annie Lennox et l'ancien maire travailliste de Londres Ken Livingstone, menaient le cortège. Les manifestants ont lancé de vieilles chaussures contre la grille qui barre l'accès à Downing Street, la rue de la résidence du Premier ministre Gordon Brown, en signe de protestation contre l'attitude britannique dans cette crise.

Les manifestants voulaient ainsi imiter le geste d'un journaliste irakien qui a lancé ses chaussures contre le président américain George W. Bush au cours d'une conférence de presse à Bagdad en décembre. Des manifestations étaient aussi prévues dans d'autres villes britanniques, dont Manchester, dans le nord-ouest de l'Angleterre, et à Glasgow, en Ecosse.

Nombreuses manifestations
En Allemagne, les manifestants étaient environ 7.500 à Berlin, selon la police, et 4.000 à Dusseldorf (ouest). A Amsterdam, entre 1.500 (police) et 5.000 (organisateurs) personnes ont défilé avec des banderoles appelant notamment à boycotter les produits israéliens. Les manifestants étaient plus de 2.300, selon la police à Salzbourg (ouest de l'Autriche).

A Madrid, ce sont plus d'un millier de personnes qui ont défilé. En Italie, entre 2.000 et 3.000 personnes ont défilé à Rome, et plus d'un millier à Turin et Milan (nord) où des militants portaient des banderoles antisémites et ont brûlé des drapeaux d'Israël.

Des milliers de personnes ont également manifesté samedi dans les principales villes des pays nordiques pour protester contre l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, brûlant des drapeaux israéliens. A Copenhague, entre 3.000 personnes selon les organisateurs, 1.100 selon la police, ont défilé dans le centre de la ville. "La manifestation a été globalement pacifique", a déclaré un policier, Henrik Olsen.

En Israël aussi
En Suède, à Göteborg et Malmö, deuxième et troisième villes du pays, plusieurs milliers de manifestants ont demandé la fin de l'effusion de sang et appelé le gouvernement suédois à cesser toute coopération avec Israël. En Norvège, une marche de plusieurs centaines de manifestants a eu lieu à Oslo dans un calme relatif. Lundi, des débordements avaient eu lieu lors d'une manifestation devant l'ambassade d'Israël dans la capitale norvégienne.

En Israël, des dizaines de milliers d'Arabes israéliens ont manifesté samedi à Sakhnin, dans le nord du pays. Réunis à l'appel de plusieurs partis représentant la minorité arabe d'Israël, les manifestants, brandissant des drapeaux noirs, ont appelé à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Plus de 450 Palestiniens ont été tués dans l'offensive lancée par Israël contre le Hamas sur la bande de Gaza le 27 décembre, dont 75 enfants et 21 femmes, et près de 2.300 blessés, selon des sources médicales palestiniennes. (belga/ca)


Mohamed Béchari condamne l'attitude de TF1 

1 jan 2009
http://www.cfcm.tv/2009/01/01/gaza-mohamed-bechari-condamne-lattitude-de-tf1/

A l'heure où le drame de palestiniens est à son paroxysme, force est de constater une attitude conciliante voir complice des médias français. Je vous invite à exprimer votre mécontentement lorsque cela se produit et chaque fois que vous pouvez le faire.
Mohamed Béchari vient d'envoyer un email à la rédaction de TF1.
Je vous laisse en prendre connaissance.


Madame, Monsieur, Je me permets de vous contacter afin de vous faire part de ma plus grande déception et de ma colère à la suite du journal télévisé en date du 31 décembre 2008 à 20h00.

E n effet, le silence et les inexactitudes véhiculés sur le drame que vit actuellement la population palestinienne est plus que choquante. La situation catastrophique de la population de Gaza a été totalement éludée de votre journal télévisé.
A l'heure actuelle, plus de 400 palestiniens ont=2 0été tués par l'armée israélienne.

Mais ce bilan catastrophique qui ne cessera de s'alourdir ne semble pas retenir la moindre attention de votre part. Le JT n'a absolument pas évoqué le sort épouvantable des palestiniens.
Par contre, à 20h22 précisément, soit 22 minutes après le début de votre journal télévisé, vous vous êtes intéressés au sort de la population israélienne du sud du pays soulignant leur peur quotidienne.

Quelques interviews s'en suivent, quelques remarques sur le courage de ces israéliens qui continuent à travailler dans ces conditions qui vous semblent bien difficiles, pourtant rien du quotidien on ne peut plus désastreux des palestiniens de la Bande de Gaza.

Pourquoi ce silence? pourquoi n'évoquez que les conditions de vie des israéliens habitant le sud du pays qui, comparées à celles des palestiniens relèvent d'un luxe? pourquoi autant de mensonges? pourquoi cette complicité avec les crimes qui sont commis par Israël car oui il s'agit bien d'une complicité criante et même d'une tentative de justification de ce mêmes crime s? Je ne comprends pas votre ligne éditoriale qui fait preuve d'absence totale d'humanisme, de dignité et de toute éthique.

Permettez-moi de vous le dire, en tant que citoyenne d'un pays qui vient de célébrer les 60 ans de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et du Citoyen, que votre attitude est plus que scandaleuse et honteuse.

Les informations dramatiques provenant de Gaza sont pourtant nombreuses: les Israéliens utilisent des armes contenant de l'uranium afin de tuer à petit feu ceux qui survivront aux massacres et ce en contradiction flagrante avec les conventions internationales?

Cette information ne mérite t-elle pas d'être relayée dans les médias? Un bateau du Free Gaza Movement contenant des médicaments et des vivres pour la population de Gaza a été attaquée par l'armée israélienne en début de semaine afin d'empêcher la population palestinienne de bénéficier de toute aide humanitaire (et cette situation dure depuis plusieurs mois en raison du blocus israélien)? Cette information ne mérite t-elle pas d'être relayée dans les médias?

Des universités, des écoles, des maisons, des mosquées sont bombardés (et non pas juste des membres du Hamas, qui, à titre d'information ont été démocratiquement élus par les palestiniens).

Cette information ne mérite t-elle pas d'être relayée dans les médias? Des manifestations de citoyens se déroulent partout dans le monde, et pas seulement que dans les pays Arabes.

Cette information ne mérite t-elle pas d'être relayée dans le s médias? Les journalistes et/ou humanitaires souhaitant se rendre20dans la bande de Gaza sont expulsés par Israël.
Cette information ne mérite t-elle pas d'être relayée dans les médias? Un rapporteur auprès de l'ONU a été expulsé par Israël pour isoler encore plus les palestiniens.

Cette information ne mérite t-elle pas d'être relayée dans les médias? Je m'arrêterai sur ces quelques illustrations où votre silence manifeste traduit, à mon sens, une complicité sans faille dans la commission de crimes de guerre, car il s'agit ni plus ni moins de crimes des guerre voire même pire.

Vous cachez volontairement ces crimes, vous tentez de les justifier ou d'en réduire la portée.
Honte à vous et je le dis du plus profond de mon coeur ! La mort de centaines de palestiniens vous est parfaitement égal.
Quel crime! Quelle horreur! Quelle aurait été votre réaction si les Israéliens avaient subi autant de pertes?

Je suis intimement convaincue que la une de tous vos JT y aurait été consacrée! Des éditions spéciales auraient été même mises en place pour les soutenir.

Je ne parle même pas de 400 morts, mais même de 1 voire 2 ou 3 décès auraient été "suffisants" pour justifier de consacrer la moitié du JT à ce que vous auriez, sans aucun doute, qualifier de "drames".

Je le constate continuellement que ce soit sur TF1, LCI ou France Télévisions. La mort de palestiniens est à peine évoquée lorsque celle de israéliens est traitée en une de JT.

Votre JT du 31 décembre 2008 à 20h00 n'est que "'la goutte d'eau qui a fait déborder le vase" de ma colère!

Ce courriel, j'aurais pu vous l'envoyer bien plus tôt tellement j'ai été plus d'une fois terriblement déçue et extrêmement en colère par la ligne éditoriale que vous adoptez.

Soyez en certains, vous participez activement de la commission de ces crimes: vous les soutenez, vous les justifiez, et vous taisez volontairement les souffrances de tout un peuple.

Ce comportement est honteux et absolument pas digne!

Encore un fois, honte à vous!

Bien à vous,

Mohamed BECHARI

Président de la Fédération Nationale des Musulmans de France (FNMF)
Secretaire Général de la Conference Islamique Europeenne (EIC/CIE)
Vice-Pdt de la Fondation des Oeuvres de l'Islam de France (FOI)
Recteur de l'
Institut Avicenne des Sciences Humaines (IASH)

Président-Recteur de l'Institut Avicenne des Sciences Humaines (IASH)

4 Place du TEMPLE

59000 LILLE

Tel : 03 20 21 16 20 - Fax : 03 20 57 99 58

www.avicenne.eu 

" Le temps fait oublier les douleurs, éteint les vengeances, apaise la colère et étouffe la haine; alors le passé est comme s'il n'eût jam ais existé. "

Le Grand Philosophe AVICENNE



L’avis d’un Juif Belge sur le conflit à Gaza.
lundi 5 janvier 2009, par David Charlier

Depuis quelques jours l’armée israélienne, le Tsahal (abréviation de Tsva Haganah Le-Israel, l’armée de défense d’Israël) est occupé à bombarder la minuscule, mais densément peuplée1, Bande de Gaza dans le sud du pays. L’aviation est entrée en action de manière particulièrement brutale, et continue malgré les demandes des pays voisins, européens et musulmans de cessez-le-feu. Israël ne va cependant pas reculer car les élections se rapprochent, et la population soutient l’assaut. A la télévision, un flot d’image de mères palestiniennes éplorées et d’écoles israéliennes détruites nous parvient. Que penser de ce massacre, que penser le la légitimité de Tsahal et de la responsabilité du Hamas (mouvement de Libération islamiste, opposé au Fatah plus modéré) qui, malgré les trêves, continue de lancer des roquettes au hasard dans les villes et villages proches de la frontière. Voilà ma vision des choses à moi Juif Belge, fier de ce gentilé particulier.

D’abord sur les faits eux-mêmes. Les roquettes lancées du Hamas ne peuvent restées impunies. Aucun pays au monde ne se laisserait tirer dessus sans répondre, c’est pourquoi la légitimité de cette attaque me semble fondée. Par contre, je suis étonné et déçu par la stratégie utilisée par l’armée. En effet, alors qu’elle possède des armements modernes et précis, la tactique utilisée est imprécise, et le nombre de civiles tués est très important. Même si la légitimité de cette attaque ne fait aucun doute pour moi, la stratégie ne tient compte d’aucune vision politique à moyen et long terme. En effet, quelque soit le gagnant, le Hamas, sortirait plus populair que jamais dans cette bande de terre déjà appauvrie par un blocus sans fin.

Sur les réactions. Je ne m’attarderais pas sur celles des dirigeants, les journaux s’en sont chargés mieux que moi et mon avis n’apporterait pas grand chose au débat. J’aimerais m’exprimer sur les réactions de la population belge. Je pense d’abord aux heurts d’Anvers la semaine dernière2, passés sous silence par la télévision. Il y a quelques jours donc, de nombreux manifestants, provenant de groupes de pressions à caractère religieux (Ligue Arabe Europ.3) ont défilé dans la ville portuaire avant d’essayer de s’en prendre au quartier juif. La police a, heureusement, empêché la manifestation de dégénérer. Deux choses me choquent particulièrement dans ce rassemblement. D’abord les slogans et les symboles utilisés par les manifestants, symboles qui réapparaissent relativement souvent : des Croix Gammées liées à l’étoile de David ainsi que des appels à l’aide envers Ousama (Ben Laden) ou même des slogans comme "Jihad, Yes We Can". Deuxièmement, car des manifestants violents, une minorité probablement, ont tenté de pénétrer dans le quartier juif pour y semer la terreur. Ces deux "anecdotes" montrent que certains manifestants importent non seulement un conflit qui se situe pourtant à des milliers de kilomètres et qu’en plus ils ne font aucune distinction entre Juifs (alors que, par exemple, plusieurs associations juives belges appellent à un cessez-le-feu, comme l’UPJB4), ce qui s’appelle clairement du racisme (autrement dit conférer à unerace, une identité commune, une pensée politique et de nombreuses autres caractèristiques identiques à tous ses membres).

Mes conclusions, les voici. Je condamne, avec virulence, la façon dont certaines associations ethniques (Ligue Arabe Européenne, et autres) ou partis politiques importent le conflit sur notre sol. Ces évènements, me rendent d’autant plus persuadé du danger que représente le communautarisme tellement encensé dans notre pays. Un pays peut être multiculturel mais doit avoir une base nationale, sociétale, forte et une processus d’intégration efficace qui doit pouvoir empêché cette situation. Avant d’être musulman ou Juif, chaque citoyen doit se sentir Belge, et pas seulement au niveau symbolique mais parce que cette identité confére des Droits, des Devoirs et certaines valeurs particulière : la Démocratie, le débat, la négociation, le respect de l’autre et la tolérance religieuse.

J’en appelle à tous, Juifs, musulmans, chrétiens et autres : ne choisissez pas un camp plutôt que l’autre mais choisissez celui, souvent délaissé, de la paix. La question n’est pas de savoir qui a raison, mais"comment arrêtez ça ?". Évitez les sentiments faciles de vengeances, d’antisémitisme ou d’islamophobie. En Belgique, nous sommes tous égaux et tous, nous devons promouvoir la paix, l’écoute et la tolérance. N’importez pas le conflit ici, les muslumans comme les Juifs de Belgique aspirent majoritairement à la Paix, ne vous laissez pas influencer pas les groupes de pressions de l’un ou l’autre camp qui n’adhère pas à ce slogan simple "nous sommes Belges, avant tout". La seule solution à cette guerre se trouve sur le terrain même, ce sont les Israéliens et les Palestiniens qui doivent trouver, ensemble, le chemin de la paix. Nous, Belges et Européens, ne pouvont que promouvoir nos valeurs, mais certainement pas juger ou menacer les acteurs de cette guerre.

Sur ce, je retourne à mon blocus, à bientôt et bonne année.

Source: Medium4you


Spécial Gaza sur www.michelcollon.info

Michel Collon - Gaza : témoignages, analyses, commentaires (N° 2 - 5 janvier 09)
«Nous n'avons rien, nous avons besoin de tout.» - Téléphonez là-bas ! - Les Arabes l'ont vu, pas les Européens - Chirurgie sans anesthésie et sans gants - Quand les élections tuent... ! - Préparé depuis un an et demi - Europe complice - L’UE reconnaît-elle les annexions ? - Merkel : Palestiniens, désarmez ! - Un vivier - Comment Sderot a été « nettoyée » - Ce qu’Israël doit prouver - Bientôt, les élections - Ah si Saïda s’appelait Ingrid ! - L’Europe paiera - N’ayez pas pitié des Palestiniens ! - Israël emploie les lois coloniales - Objectifs inaccessibles - Plus loin que le Hamas - Après Gaza, l’Iran - Les USA participent au massacre - Criminels de guerre poursuivis en Espagne - Médias complices ? - France 2 - Interpeller les parlementaires d’origine arabe
Gaza

DEPUIS GAZA :
Ziad Medoukh - "Ils veulent casser notre population" (depuis Gaza)
Casser notre population

Salma Ahmed - Cibles : une école, un hôpital, une clinique, une usine de yaourt, trois bureaux de change...
Cibles

FPLP, FDPLP, Parti du Peuple palestinien - Déclaration politique des forces de la Gauche palestinienne
Gauche palestinienne

Alain Rihoux - Gaza : hallucination
Hallucination

William Sieghart - J'ai rencontré des centaines de responsables du Hamas, ils ne veulent pas islamiser la société
Hamas

EN ISRAËL :
Eilat Maoz et Fadi Shabita - La guerre sert de prétexte pour écraser les Arabes en Israël
Ecraser

Mona Chollet - Massacrer les Palestiniens pour libérer leurs femmes
Femmes

Amira Hass - C’est comme ça que nous les aimons
Comme ça

Ilan Pappe - Le véritable but du carnage à Gaza
Véritable but

ANALYSES :
Mamadou Sy Tounkara - Israël ou la peur de la paix
Peur de la paix

Luis Sepulveda - Shalom
Shalom

Nir Rosen - Israël commettra-t-il avec le Hamas la même erreur qu'avec le Hezbollah?
Même erreur?

ACTIONS :
Boycott-Zionism - Liste des produits israéliens et des firmes qui soutiennent Israël
Boycott

Dominique Waroquiez - A la Saint-Valentin, ne dites pas "Je t'aime" avec des fleurs israéliennes!
Fleurs

Gilles Devers - Qu'est-ce qu'un crime de guerre ?
Crime de guerre

23 associations françaises - Dépôt d'une plainte contre Israël au TPI
Plainte

MEDIAS :
Mustafa Barghouthi - Gaza, et ce que je lirai demain dans vos journaux
Ce que je lirai demain

Daniel Richard - Fallait-il que les insurgés du Ghetto de Varsovie assurent en 43 la sécurité des Allemands?
1943

HISTOIRE :
Pierre Beaudet - Qui veut détruire le Front Populaire de Libération de la Palestine?
Déjà avec le FPLP

VIDEO :
Extraits vidéo du débat "Palestine, comprendre pour mieux agir" (Tariq Ramadan, Michel Collon, Cheikh Tojgani, Nabil Chabib...) à Bruxelles, le 3 janvier. (posté le 05/01)
Vidéo débat

DEBAT :
Michel Collon participera au débat sur Gaza à Lille avec Tariq Ramadan. Mercredi 7 janvier, 20h, 59 rue de Marquilles (mosquée de Lille). Infos : rahni ali



Des habitants de Gaza et de Sderot appellent à une nouvelle trêve 

Quelque 1 800 Israéliens et Palestiniens, dont 500 habitants de Sderot, ont signé une pétition appelant à la fin de l’opération militaire israélienne à Gaza et à la reprise du dialogue entre Israël et le Hamas

Malgré les tirs continus de roquettes sur leur ville depuis Gaza, tirs qui durent depuis des années, quelque 500 habitants de Sderot ont récemment signé une pétition appelant à l’arrêt des opérations de l’armée israélienne dans la bande de Gaza et à une nouvelle trêve avec le Hamas.

Arik Yalin, 43 ans, habitant de Sderot, a déclaré que plus de 1 800 Israéliens et Palestiniens avaient déjà signé cette pétition : "Il y a environ un mois, nous nous sommes rendu compte que la situation allait se détériorer et mener à un chaos total. Il est important pour nous de faire entendre une opinion qui représente de nombreux habitants qui se trouvent à portée de feu, mais qui croient que nous pouvons et devons essayer de résoudre ce conflit d’une manière pacifique. Pendant 8 ans, nous avons vécu l’expérience très dure que constitue la vie sous le feu des roquettes. Nous avons été gravement atteints, physiquement et mentalement. Notre besoin de faire entendre une voix différente découle de notre ardent désir de modifier la situation et d’entamer des négociations avec l’autre côté afin d’arrêter les violences."

D’après Arik Yalin, une opération militaire ne fera qu’augmenter la haine des deux côtés et diminuer les chances de parvenir à un accord. "Nous supposons qu’au bout du compte, il y aura un accord qui interviendra, d’une manière ou d’une autre. La seule question est : combien d’innocents vont se faire tuer en attendant."

Hakim Hassona, propriétaire d’une société de grutage à Gaza, a salué cette initiative : "Pourquoi utiliser la violence quand il n’y a pas de vainqueur dans cette guerre ? Au fond, nous sommes cousins et voisins, et il n’y a aucune nécessité d’en arriver là. Ils disent qu’un assaut sera dissuasif. Mais quelle sorte de dissuasion ? Cela ne mènera qu’à davantage de haine. Il n’y a pas une seule famille à Gaza qui n’ait un proche touché par les opérations militaires (...) L’homme de la rue ne veut pas la guerre, il veut vivre en paix."

Le groupe « Une Voix Différente », formé par Arik Yalin et ses amis, souhaite promouvoir le dialogue entre Israël et les responsables du Hamas à Gaza. Plusieurs dizaines de membres du groupe maintiennent un contact régulier avec des habitants de Gaza.

Source: Bata Politique


Gaza :
les Arabes vont proposer un nouveau projet de résolution


L'offensive israélienne dans la bande de Gaza s'est intensifiée dimanche et lundi. Nicolas Sarkozy est en
Ravivé fin décembre, le conflit au Proche-Orient s'est encore aggravé avec les combats terrestres dans la bande de Gaza le week-end dernier. Le point sur la situation.


L'état des combats. L'intervention israélienne s'est s'intensifiée. Les forces de Tsahal ont poursuivi, dans la nuit du dimanche 4 au lundi 5 janvier, l'offensive terrestre entamée samedi, appuyée par des bombardements de l'artillerie et de l'aviation. Ils ont avancé en profondeur dans plusieurs secteurs du territoire contrôlé par le Hamas, dont l'axe Salaheddine, la principale route nord-sud du territoire, et le quartier de Zeïtoun. Selon le ministre israélien de la Défense, Gaza est désormais "partiellement encerclée".

Le bilan humain et matériel. Selon le chef des services d'urgence de Gaza, plus de 510 Palestiniens ont péri depuis le déclenchement de la guerre le 27 décembre, et plus de 2.450 ont été blessés. Un chiffre confirmé par Israël, qui estime que les victimes appartiennent "pour la plupart" au Hamas.
L'électricité est coupée dans la plupart des localités de ce territoire de 1,5 million d'habitants et les pénuries de carburant s'aggravent.
Côté israélien, un bilan officiel a fait état de 1 soldat tué et de 19 autres blessés dimanche, ce qui porte à 49 le nombre de militaires blessés depuis le début de l'offensive terrestre. Depuis samedi soir, des activistes palestiniens ont tiré 32 roquettes et obus de mortier sur Israël, blessant légèrement une femme,

La recherche d'une issue politique. Israël a pour l'instant annoncé qu'il n'arrêterait pas son offensive, dont le but est de faire cesser des tirs de roquettes palestiniennes. Le plus influent chef du Hamas à Gaza, Mahmoud al-Zahar, a lui promis lundi la "victoire" de son mouvement face à Israël et "l'élimination" de l'Etat hébreu
Notamment en raison de l'opposition américaine, le Conseil de sécurité n'a pas réussi à s'accorder samedi soir sur un texte appelant à la fin des hostilités, une incapacité qualifiée de "farce" par le Hamas.
Lundi étaient prévues une rencontre entre le président palestinien, Mahmoud Abbas, et les ministres arabes des affaires étrangères, au siège de l'ONU à New York, ainsi qu'une rencontre entre des responsables égyptiens et une délégation du Hamas, au Caire. L'Union européenne et la Russie ont également envoyé des émissaires sur le terrain.
Or le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad al-Malki a fait savoir que les Etats arabes vont proposer un nouveau projet de résolution au Conseil de sécurité de l'ONU afin d'obtenir un cessez-le-feu durable à Gaza. Projet qui pourrait être adopté mardi et appellera non seulement à la fin immédiate des hostilités mais aussi à établir les conditions d'un retour durable au calme.

Sarkozy sur le terrain. Nicolas Sarkozy a expliqué ces derniers jours que sa visite-éclair au Proche-Orient, prévue avant l'éclatement du conflit, serait l'occasion de chercher "les chemins de la paix". Arrivé lundi en milieu de journée en Egypte, il a déjeuné avec son homologue Hosni Moubarak, qui copréside avec lui l'Union pour la Méditerranée. Il devait ensuite être dans la soirée en Israël pour rencontrer le Premier ministre Ehud Olmert et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Il se rendra enfin mardi à Damas pour un entretien avec le président syrien Bachar al-Assad, qui soutient le Hamas, puis en Libye.

Source: Challenges



Chers,

Voici en partie les résultats de notre enquête concernant l'implication (ou non) de nos élus issus de la diversité sur la situation dramatique à Gaza et le dossier palestinien de manière générale.

Nous attendons encore les réponses des autres élus, en espérant que ces derniers nous remettront au plus vite leurs réponses, au plus tard pour le 9 janvier.

Actuellement sur 20 élus, 9 prirent la peine de répondre.

A la question que font-ils ? Voici leurs réponses.

Bonne lecture :

http://www.wafin.be/dossiers/palestine/enqueteelusallochtones-gaza2009.htm
http://www.wafin.be/
http://mcpalestine.canalblog.com/

Mouvemenet Citoyen Palestine

Salim Haouach
Tél: 0499 55 77 97
Courriel :
salim.haouach@gmail.com 


Gaza: «Le cessez-le-feu de trois heures ne change rien ni pour les civils ni pour les humanitaires»

Créé le 07.01.09 | Mis à jour le 07.01.09 à 18h26 | 0 commentaires

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De l'aide humanitaire pour la bande de Gaza passe par  le terminal routier de Kerem Shalom, le 26 décembre 2008 à Rafah

De l'aide humanitaire pour la bande de Gaza passe par le terminal routier de Kerem Shalom, le 26 décembre 2008 à Rafah/Said Khatib AFP/Archives

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En images



TEMOIGNAGE - Jessica Pourraz, responsable des projets pour Médecins sans frontières France à Gaza, décrit une situation catastrophique...

Jessica Pourraz, responsable des projets Médecins sans frontières France à Gaza, a témoigné du quotidien des humanitaires dans la bande de Gaza lors d'une conférence de presse téléphonique organisée ce mercredi avec plusieurs médias.

Selon elle, le cessez-le-feu de trois heures ne change rien car il n'est observé que dans la ville de Gaza. Témoignage.

«Depuis le début de l'offensive israélienne, le principal problème rencontré par les équipes humanitaires est l'accès aux blessés. Il y a sans arrêt des bombardements aériens et il est très dangereux de se déplacer dans la bande de Gaza. Pas un endroit n'est en sécurité: ni les hôpitaux, ni les ambulances, ni les écoles de l'ONU, dans lesquelles beaucoup de familles se réfugient.

Du coup, les blessés les moins graves restent chez eux et attendent. Médecins sans frontières leur apporte des kits médicaux pour les premiers soins. Les hôpitaux de Gaza, qui ont reçu du matériel, sont assez bien équipés et ont du personnel très compétent. Mais les blessés les plus graves n'arrivent pas toujours à temps pour être soignés car les ambulances ont difficilement accès à eux dans les zones urbaines périphériques, où ont lieu les combats terrestres.

Les Gazaouis sont dans un état de terreur permanent

Dans ces zones, le cessez-le-feu de trois heures n'est pas respecté. Il n'est observé que dans la ville de Gaza. Nos équipes dans les zones périurbaines nous ont dit que les hélicoptères continuaient à tirer. Autant dire que la trêve ne sert à rien car nous ne pouvons pas aller chercher les blessés en dehors de la ville. Idem pour le matériel des convois humanitaires. Les camions restent bloqués près des points de passage à la frontière avec Israël. Il faut faire l'aller-retour pour récupérer le contenu, c'est très dangereux.

Bref, les humanitaires ne peuvent pas travailler correctement et on fait face à une vraie catastrophe humaine. Dans toutes les guerres, les populations fuient. A Gaza, les civils sont pris au piège car le territoire est complètement verrouillé depuis dix-huit mois. Il n'y a plus d'électricité, les hôpitaux tournent sur les générateurs en permanence, la nourriture manque, l'eau potable aussi. Des milliers de personnes sont déplacées à l'intérieur de la bande de Gaza, et la densité de population est telle que les bombardements touchent tout le monde. Les Gazaouis sont dans un état de terreur permanent. A chaque fois que la nuit tombe, ils ne savent pas si leur maison sera debout le lendemain. Tout me monde souhaite que ça s'arrête.»

>>> En raison des débordements racistes systématiques, nous nous voyons contraints de fermer les articles traitant des événements de Gaza aux commentaires. Merci de votre compréhension. Si vous avez des infos ou des témoignages intéressants, n'hésitez pas à les envoyer au 33320@ 20minutes.f

Recueilli par Catherine Fournier


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http://www.elfarra.org/gallery/gaza.htm


Elio Di Rupo sur Gaza : Trainer certains devant les tribunauxinternationaux

 

Le président du PS est l’invité de

Fabrice Grosfilley

L’invitépolitique de la semaine soutient le nouveau Premier ministre Van Rompuy : "On a mis avec Herman Van Rompuy des chances denotre côté pour aller jusqu’en 2011."

Concernant l’épineux point de Bruxelles-Hal-Vilvorde, "il y aura un groupe des sages. Ces personnes vonttravailleur sur BHV et, entre autres, les Bourgmestres, pour qu’on puisseavoir une vision et discuter au delà du 7 juin", a-t-ildéclaré. Il annonce également que le sage, pour le PS, sera Philippe Moureaux.

http://www.rtlinfo.be/rtl/news/article/208790/--Elio+Di+Rupo+sur+Gaza+%3A+Trainer+certains+devant+les+tribunaux+internationaux


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